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      CommentAuthormbertier
    • CommentTimeJan 25th 2019
     permalink

    Des débuts du psychédélisme aux raves parties contemporaines il est possible d’établir une filiation. Difficile en effet de ne pas penser à des teufeurs transportant leur sound system aux quatre coins de l’Europe quand on lit les aventures des Merry Pranksters sillonnant les USA dans un bus bariolé pour organiser des « acid tests » à grand renfort de stroboscopes, de peinture fluo, de déguisements exubérants… Et bien sûr de LSD !
    Sans y appartenir, le mouvement punk s’entrecroise avec cette filiation. Son esthétique est différente, pourtant elle se rapproche de certaines composantes de la culture techno… Des punks qui s’éclatent en teknival aux Hells Angels invités à se défoncer avec les Merry Pranksters, la consommation de drogues favorise-t-elle les rapprochements entre les contre cultures qui partagent ce point commun ?

    Isaac Abrams, artiste peintre : "Retour sur une carrière d'artiste psychédélique"
    Elise Grandgeorge anthropologue (Université Aix Marseille) : traduction
    Vincent Benso, sociologue (ASUD / Techno+) : « Techno et drogues, 35 ans de passion… Pour le meilleur et pour le pire ! »
    Alexandre Marchant, historien (ISP Cachan) : « Culture et esthétique de la défonce : drogues et mouvement punk (années 1970-1980) »
    Florian Bureau, militant associatif (ASUD / Techno+), modérateur

    Isaac Abrams, artiste peintre : "Retour sur une carrière d'artiste psychédélique"
    Biographie : Isaac Abrams est l'un des pères fondateurs de l'art psychédélique. Après avoir expérimenté avec des drogues psychédéliques au début des années soixante, il se met à peindre et va étudier avec le peintre visionnaire Ernst Fuchs à Vienne. Très impliqué dans le monde psychédélique de New York, il organise la toute première exposition d'art psychédélique en 1965 et rencontre Timothy Leary et nombre de ses associés.
    Description : Cette présentation fera la part belle aux œuvres de l'artiste, qui sélectionnera plusieurs d'entre elles en les commentant. Il reviendra également sur son rôle dans le développement de cette forme d'art et dans la scène psychédélique new-yorkaise d’après-guerre.
    "All Things Are One Thing"
    https://www.google.fr/search?q=isaac+abrams+all+things+are+one+thing&rlz=1C1CHBD_frFR751FR751&tbm=isch&tbas=0&source=lnt&sa=X&ved=0ahUKEwiv88ux9YHgAhWCrHEKHRNGA4YQpwUIHw&biw=1920&bih=969&dpr=1
    Cette peinture a été achetée par Reed Erickson, philanthrope et transsexuel qui a créé une fondation pour étudier la transsexualité.

    Alexandre Marchant, historien : « Culture et esthétique de la défonce : drogues et mouvement punk (années 1970-1980) »
    Biographie :
    Alexandre Marchant est professeur agrégé d’histoire et enseigne au lycée Albert Camus de Bois-Colombes. Docteur en histoire de l’ENS de Cachan, il est chercheur associé à l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP Cachan). Ses recherches portent sur l’histoire de la prohibition des stupéfiants en France dans le dernier tiers du XXe siècle et les économies criminelles de la drogue. Il a récemment publié L’impossible prohibition. Drogues et toxicomanie en France, 1945-2017, Paris, Perrin, 2018.
    Résumé :
    Le courant musical punk s’est inséré dans le paysage musical français dans la seconde moitié des années 1970. En plus d’être un nouvel avatar du rock, il reposait sur une sous-culture de la transgression permanente, un certain nihilisme et un goût pour la « défonce », et se retrouva donc assez logiquement associé aux drogues : amphétamines, cocaïne ou encore héroïne. Le “trip speed, shooteuse, arnaque et baston” est encensé par exemple dans L’Aventure punk, sorte de manifeste du mouvement punk français écrit par Patrick Eudeline en 1978. Tandis que certains groupes ou artistes phares de la scène punk ne faisaient mystère de leur consommation de « speed ». Mais ce courant a aussi participé à sa manière à la diffusion des drogues dans la société, le nihilisme punk transparaissant dans les poly-consommations de nombreux marginaux de l’époque. Il fut aussi à la source d’un imaginaire de dope-comics, dont le personnage de Bloodi créé par Pierre Ouin est une figure centrale, que s...

    via https://www.facebook.com/events/374099396499354/