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Un documentaire à voir absolument sur "l'obsolescence programmée", une idée "lumineuse" qui est à la base de notre système de surconsommation.
C'est extrêmement efficace et surtout optimiste (ce qui change du ton trop souvent moralisateurs et fatalistes des discours sur l'environnement).Nous avons le pouvoir de changer ce système qui court à sa perte.
La première action est de regarder ce documentaire et de le diffuser largement.
Alors, oui heeeeu, ce documentaire aura peut-être l'air de n'avoir aucun rapport avec ce forum. D'ailleurs, je ne connais pas personnellement vos avis sur les questions environnementales, nous n'en parlons pas beaucoup ici, ou tout du moins pas directement. Je ne suis moi même pas spécialement engagé politiquement ou un modèle dans ma façon de vivre mais j'avance sans trop me risquer que le sujet de ce documentaire est tout à fait dans l'esprit de notre présence sur ce forum.
Il me semble évident que, par exemple, le circuit bending, la musique lo-fi, low budjet, les netlabels, les freeware, Pardon my French, This is radioclash etc ... sont des réactions créatives très engagées (inconsciemment ou pas) dans le sens de ce documentaire : un rejet de ce système de surconsommation qui détruit les choses les plus fondamentale de notre présence sur cette planète et surtout une recherche de solutions concrètes d'alternatives sociales, économiques et écologiques !
Le simple acte de création est un acte révolutionnaire et politique.
La révolution est en marche !
Allez, je m'arrête là, je vais m'enflammer (si c'est pas déjà fait! héhé!)
:pin01:
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Disponible ici en entier (partie 1/4):
http://www.dailymotion.com/video/xh03l7_pret-a-jeter-l-obsolescence-programmee-1-4_news
et ici sur ARTE :
http://videos.arte.tv/fr/videos/pret_a_jeter-3700234.html
http://www.arte.tv/fr/3714270.html
Prêt à jeter
Un produit usé = un produit vendu ! Tourné aux quatre coins du monde, ce film enquête sur l'obsolescence programmée, concept vieux comme l'industrie mais toujours vivace. Une démonstration aussi implacable qu'éclairante.
Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu'il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu'au Ghana, on s'exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d'hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l'obsolescence programmée. "Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires", lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Peu à peu, on contraint les ingénieurs à créer des produits qui s'usent plus vite pour accroître la demande des consommateurs.
Croissance folle
"À l'époque, le développement durable n'était pas au centre des préoccupations", rappelle Warner Philips, arrière-petit-fils des fondateurs de la marque du même nom. Mais alors que les ressources de la planète s'épuisent, rien n'a changé. "La logique est croître pour croître", note Serge Latouche, professeur émérite d'économie à l'université de Paris 11. Tournée en France, en Allemagne, en Espagne, au Ghana et aux États-Unis, nourrie de nombreuses archives et interviews, avec, pour fil conducteur, le test d'une imprimante récalcitrante, cette démonstration minutieuse débusque les avatars de l'obsolescence programmée et leurs répercussions. Elle esquisse aussi d'autres modèles économiques : de la décroissance, prônée par Serge Latouche, à une industrie qui produirait et recyclerait à l'infini, à l'image de la nature. Une investigation passionnante, qui, l'exaspération une fois passée, amorce la réflexion.(France, 2010, 75mn)
ARTE FDate de première diffusion: Mar., 15. févr. 2011, 20h43
Date(s) de rediffusion: Vendredi, 18. février 2011, 10h30
Jeudi, 24. février 2011, 03h25 -
A noter le début de ce documentaire commence par une histoire qui semble totalement incongrue, stupide et anecdotique.
MAIS c'est un point de départ très bien vu et utilisé comme un symbole de notre système économique !Allez donc voir la webcam en direct de l'ampoule la plus vieille du MONDE !!!! Plus de 100 ans !!!!
http://www.centennialbulb.org/cam.htm
La ville de Livermore héberge une curiosité technique exeptionnelle dans sa caserne de pompier. En effet, celle-ci posséde l'ampoule à incandescence en fonctionnement depuis le plus longtemps ... à savoir depuis 1901 !
Quel est le secret de ce fonctionnement incroyable ? Comment une ampoule peut-elle avoir une telle durée de vie ?
Tout d'abord la qualité de fabrication de cette ampoule, soufflée à la bouche, puis la constitution du fil de carbone gros calibre qui l'équipe.
Mais surtout cette ampoule ne subit que peu de choc thermique, en effet, elle n'est jamais éteinte, de plus cette ampoule 60W n'est utilisée qu'en mode veilleuse et éclaire seulement 4W.
Espérons que les ampoules leds auront des performances similaires !
Vous trouverez ci dessous le lien vers le site référent et surtout la webcam la filmant en continue !
La webcam de l'ampoule centenaire : http://www.centennialbulb.org/cam.htm
Via : http://www.ruedesampoules.com/une_ampoule_centenaire-ar-23.html
VIVE L'AMPOULE CENTENAIRE !
:pin01:
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CommentAuthorPascal Lebrain
- CommentTimeFeb 17th 2011
Mais l'obsolescence programmée ça existe au moins depuis les années 70, j'ai appris ça à l'école !! (voir ici)
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Oui bien sûr ce n'est pas une découverte, mais je trouve que ce documentaire en parle très bien et que pas tant de gens que ça en sont conscients !!
Évidemment c'est peut-être pas ici que ce documentaire sera le plus efficace !
Diffusé en plein centre commercial, ça aura certainement plus d'impact ! -
Et puis, le docu ne parle pas que de ça, il s'en sert simplement de base pour expliquer des choses plus fondamentales et concrètes !
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Merci marc !
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Posted By: animomarc[p]
Diffusé en plein centre commercial, ça aura certainement plus d'impact ![/p]+1
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Merci Marc, excellent documentaire.
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Il me semble évident que, par exemple, le circuit bending, la musique lo-fi, low budjet, les netlabels, les freeware, Pardon my French, This is radioclash etc ... sont des réactions créatives très engagées (inconsciemment ou pas) dans le sens de ce documentaire : un rejet de ce système de surconsommation qui détruit les choses les plus fondamentale de notre présence sur cette planète et surtout une recherche de solutions concrètes d'alternatives sociales, économiques et écologiques !
Je l'envisage un peu comme ça aussi :)
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merci marc
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CommentAuthorPascal Lebrain
- CommentTimeFeb 18th 2011 edited
Oui mais en accumulant des fichiers mp3 sur des serveurs ( my French, This is radioclash etc... ),
serveurs qui tournent à plein régime jour et nuit --> électricité dépensée en masse
sans parler du hardware difficile à recycler plein de saloperies) on contribue surtout à l'effet de serre.
On surconsomme de la bande passante ce qui engendre aussi un gaspillage d'énergie terrible.
Passons sous silence tout l'argent qu'on donne pour nourrir le système. -
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Ouai ouai, c'est pas faux ! Je ne dis pas que notre mode de vie est parfait, mais j'ai l'impression qu'en faisant ce qu'on fait ici même, on essaye de trouver des solutions pour faire autrement que la masse abrutie par la télé, la pub ou l'internet d'ailleurs, l'important c'est pas tellement le support d'ailleurs ... on en parlait avec la télé. Je vais peut-être pas relancer le débat (Oula ! Où est ce que je m'aventure là ?) !
BON BREF, par exemple : le circuit bending, c'est du recyclage, la création de logiciels évite d'avoir toute une batterie de machines complexes et couteuses, Pardon My French tourne en dérisions l'idée d'identité nationale ... bref, je pourrais continuer longtemps, c'est peut-être évident d'ailleurs ce que je dis, mais à notre échelle et de façon plus ou moins efficace, on agis contre la connerie ! Et c'est ça qu'est bon !
Pour en revenir à ce que tu dis Pascal, je pourrais avancer que la création du MP3 évite l'impression de tonnes de vinyles et des CD à base de pétrole, et puis, en continuant dans la même idée, on pourrait même dire que la chute de la vente de disque est une réaction écologique (indirecte surement, mais peut-être tout simplement naturelle ? Si on crois un peu a notre instinct animal de survie). Bien sûr le MP3 a besoin d'ordis pourris de plastok mais les supports informatiques ne sont pas pensés de façon écologique, alors qu'on a les moyens de le faire. Si y'avais pas ces connards qui programment des machines pour qu'elle tombent en panne rapidement pour en vendre des tonnes et se faire plein de thunes, ces outils pourraient être aussi solides qu'un bon vieux frigo d'Allemagne de l'est et on pourrait garder au frais nos cerveaux au lieu de les ramollir en surchauffant les centres commerciaux (oula, la métaphore tendue).
Et puis, allez hop, après on pourrait imaginer (si ça n'existe pas déjà) une utopie geek/écolo avec des serveurs branchés sur éolienne ! Bien sûr, il y a pas de solution idéal mais il y a moyen de diminuer énormément la pollution par des petites actions toutes bêtes, comme prendre son vélo, trier ses déchets etc ... ou même, pour rester sur le sujet, faire des écrans en carottes et des disques dur en argile mou. Bon je dis ça en déconnant, mais faut savoir quand même que par exemple, le moteur à eau existe, le plastique biodégradable (et mangeable) existe, mais il y a des gens tout la haut qui bloquent ce genre de révolution car ils perdaient trop d'argent et de pouvoir.
La connerie humaine est pas biodégradable en tout cas, ça c'est sûr ! :pin03:
Par contre, le savoir et la culture (haute ou basse!) sont recyclables, immatériels et même périssables, alors continuons à transformer, créer, recycler et peut-être qu'un jour la connerie sera passée de mode. Non didiou de bondiou ! Hop, bah voilà je me suis enflammé.:pin01:
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Posted By: Puyo PuyoMais l'obsolescence programmée ça existe au moins depuis les années 70,
Précision : le concept d'obsolescence programmée existe depuis les années 20 en fait ! :pin05:
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CommentAuthorPascal Lebrain
- CommentTimeFeb 21st 2011
Ben à fortiori alors ! Je voulais dire que ce n'était pas une découverte, ce qui n'excuse rien on est d'accord, et si ça permet à certains de savoir que ça existe, c'est déjà pas mal...
Bref... Je ramène ma science mais j'ai pas vu le documentaire ! -
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CommentAuthorAssi Pychaf
- CommentTimeFeb 21st 2011 edited
Posted By: animomarcOuai ouai, c'est pas faux ! Je ne dis pas que notre mode de vie est parfait, mais j'ai l'impression qu'en faisant ce qu'on fait ici même, on essaye de trouver des solutions pour faire autrement que la masse abrutie par la télé, la pub ou l'internet d'ailleurs, l'important c'est pas tellement le support d'ailleurs ... on en parlait avec la télé. Je vais peut-être pas relancer le débat (Oula ! Où est ce que je m'aventure là ?) !
BON BREF, par exemple : le circuit bending, c'est du recyclage, la création de logiciels évite d'avoir toute une batterie de machines complexes et couteuses, Pardon My French tourne en dérisions l'idée d'identité nationale ... bref, je pourrais continuer longtemps, c'est peut-être évident d'ailleurs ce que je dis, mais à notre échelle et de façon plus ou moins efficace, on agis contre la connerie ! Et c'est ça qu'est bon ![/p]OUI je suis d'accord avec toi et tu as bien raison de t'enflammer.
C'est vrai que ce qu'on fait, en trafiquant, en détournant, en recyclant des sons et des concepts, ça participe à un grand mouvement (permis par le net) de brouillage frontières entre production et consommation (de musique, d'images, d'objets...). Et c'est un changement de mentalité plus général qui est selon moi ce qui est en train de rendre possible une révolution des modes de consommation (&production). Ca me fait penser au concept de "postproduction" explicité par Nicolas Bourriaud dans son livre (qui s'appelle "postproduction"). Si certains ne connaissent pas, voilà un extrait qui nous concerne :« Lorsqu’un musicien utilise un sample, il sait que son propre apport pourra être repris et servir de matériau de base pour une nouvelle composition. Il considère comme normal que le traitement sonore appliqué à la boucle empruntée puisse à son tour générer d’autres interprétations, et ainsi de suite. Avec les musiques issues du sampling, le morceau ne représente rien de plus qu’un point saillant dans une cartographie mouvante. Il est pris dans une chaîne, et sa signification dépend en partie de la position qu’il y occupe. De la même manière, dans un forum de discussion en ligne, un message prend sa valeur au moment où il est repris et commenté par quelqu’un d’autre. Ainsi, l’œuvre d’art contemporaine ne se positionne-t-elle pas comme la terminaison du « processus créatif » (un « produit fini » à contempler), mais comme un site d’aiguillage, un portail, un générateur d’activités. On bricole à partir de la production, on surfe sur des réseaux de signes, on insère ses formes sur des lignes existantes.
Ce qui rassemble toutes les figures de l’usage artistique du monde, c’est ce brouillage des frontières entre consommation et production. « Même si c’est illusoire et utopique, explique Dominique Gonzalez-Foerster, ce qui compte, c’est d’introduire une sorte d’égalité, de supposer qu’entre moi – qui suis à l’origine d’un dispositif, d’un système – et l’autre, les mêmes capacités, la possibilité d’un rapport égal, lui permettent d’organiser sa propre histoire en réponse à celle qu’il vient de voir, avec ses propres références. »Et Marc quand tu dis "on essaye de trouver des solutions pour faire autrement que la masse abrutie par la télé", c'est bien une façon courte de dire ça :
« Devenant génératrice de comportements et de réemplois potentiels, l’art vient contredire la culture « passive », opposant des marchandises et leurs consommateurs, en faisant fonctionner les formes à l’intérieur desquelles se déroulent notre existence quotidienne et les objets culturels proposés à notre appréciation. Et si la création artistique pouvait aujourd’hui se comparer à un sport collectif, loin de la mythologie classique de l’effort solitaire ? « Ce sont les regardeurs qui font les tableaux », disait Marcel Duchamp : c’est là une phrase incompréhensible si l’on ne la rapporte pas à l’intuition duchampienne de l’émergence d’une culture de l’usage, pour laquelle le sens naît d’une collaboration, d’une négociation entre l’artiste et celui qui vient la regarder. Pourquoi le sens d’une œuvre ne proviendrait-il pas de l’usage qu’on en fait, autant que du sens que lui donne l’artiste ? »
Selon moi, ces considérations vont bien au delà du champ de l'art et ce mouvement va se poursuivre. Et ce retour de l'intérêt porté à l'usage des objets, l'invention de nouveaux usages, la mise en commun de savoirs sur les objets et leur possibilités, la négociation entre producteur/consommateur, à mon humble avis (et celui de beaucoup d'autres avant moi) c'est la vraie révolution du siècle à venir. (Rien que ça !!)
:pin01::pin01::pin01:
Et ça ça peut bien battre l'obsolescence programmée hein!! (enfin on sait que mm si ça progresse y aura toujours des sales types qui vont s'efforcer de nous inventer d'autres moulins genre loppsi 15, 16, 17 et cie, mais bon...) -
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CommentAuthorAssi Pychaf
- CommentTimeFeb 21st 2011 edited
Le post précédent est à lire exclusivement avec ces lunettes :
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Ah super merci Assi ! Ah si si si ! (bon d'accord faut que j'arrête avec mes jeux de mots foireux)
J'ai toujours esquivé la lecture de ce genre de bouquins, j'aurais peut-être pas dû ! En tout cas c'est bien ce que je voulais dire, mais en mieux dis avec des mots !
Merci pour le décorticage ! Dommage, j'avais lu avant de mettre les lunettes, aïe.
Je me rappelle d'un documentaire sur le plastique un peu dans le même esprit, mais là j'ai pas le courage de chercher. ça pourrais compléter le sujet, je vais tenter de le retrouver.
Et pis OUAI ! Enflammons nous ! Le futur, c'est pour demain !
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Every day an incomprehensible number of new digital media files are uploaded to hosting sites across the internet. Far too many for any one person to consume. Infinite Glitch is a stream-of-conciousness representation of this overwhelming flood of media, its fractured and degraded sounds and images reflecting how little we as an audience are able to retain from this daily barrage.
Infinite Glitch is an automated system that generates an ever-changing audio/video stream from the constantly increasing mass of media files freely available on the web. Source audio and video files are ripped from a variety of popular media hosting sites, torn apart, and recombined using collage and glitch techniques to create an organic, chaotic flood of sensory input. -
Wwwooooo c'est fou ce truc ! Merci Bebert ! Bien dans le sujet !
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CommentAuthorPascal Lebrain
- CommentTimeFeb 24th 2011
De la came pour Valkiri ça !!
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