Not signed in (Sign In)

Commencer une discussion

Annoncer un événement

Proposer une release

🍍 Ananas It !En savoir plus

Une discussion au hasard !

TV Incongrue

Zap! | Plein écran

Pinacothèque

Alternatives

Voir la galerie de la discussion

Vanilla 1.3.0 is a product of Lussumo. More Information: Documentation, Community Support.

Bienvenue sur le forum des musiques incongrues

Ce que vous allez trouver ici :

Cerise sur le gâteau, vous pouvez très facilement apporter votre contribution à tout ça. Pour ce faire, le mieux est encore de vous connecter ou de vous inscrire :)

Enfin, vous pouvez nous contacter directement à l'adresse email : contact (CHEZ) musiques-incongrues (POINT) net

    •  
      CommentAuthorEat Rabbit
    • CommentTimeJun 12th 2007
     permalink

    Les producteurs de musique indépendants veulent rouvrir le débat de la piraterie sur Internet. La principale organisation les représentant en France, la SPPF, devrait annoncer mardi des poursuites judiciaires dans le but avoué de relancer l'idée d'un système de repérage et de verbalisation comparable aux radars automatiques sur les routes.

    "Ce sera la première fois qu'une société civile de producteurs utilise la (nouvelle loi sur la protection des droits d'auteur)", a souligné lundi Jérôme Roger, directeur général de la Société civile des producteurs de phonogrammes en France (SPPF), dans un entretien téléphonique à l'Associated Press. La SPPF regroupe 970 producteurs indépendants et estime représenter plus de 20% du chiffre d'affaires de l'industrie du disque en France, en net recul ces dernières années.

    Entrée en vigueur en août 2006, la loi DADVSI sur le "droit d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information" fait du téléchargement illégal d'oeuvres protégées sur le Web un délit passible de trois ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende. La procédure est lourde et concerne donc surtout les cas les plus graves.

    C'est donc contre des éditeurs ou exploitants de logiciels de partage de fichiers en P2P (peer to peer) que la SPPF compte engager des procédures judiciaires civiles au tribunal de grande instance de Paris, en visant des sociétés "derrière lesquelles se cachent des entreprises, basées pour la plupart aux Etats-Unis", a expliqué M. Roger. "Nous entendons obtenir la cessation des activités ainsi que des dommages et intérêts pour réparer le préjudice" lié au manque à gagner sur les droits d'auteur, prévient le directeur de la SPPF, qui pointe aussi un doigt accusateur vers les groupes de discussion (newsgroups) en ligne.

    Mais "ces actions judiciaires constituent un pis-aller", déplore Jérôme Roger, qui veut "mettre fin au sentiment d'impunité" des petits téléchargeurs et appelle de ses voeux "un système d'amendes contraventionnelles" automatique, aux montants suffisamment élevés pour dissuader la copie illégale.

    Il préconise d'associer les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) à la réflexion pour instaurer un filtrage informatique et une "riposte graduée" qui consisterait, avant de sévir, à envoyer un message d'avertissement à l'internaute repéré. Le président Nicolas Sarkozy semble ouvert à ce principe, de même que la ministre de la Culture Christine Albanel, alors que des associations d'internautes redoutent des violations de la vie privée et la constitution abusive de fichiers.

    La piraterie en ligne "se porte bien parce que le débat sur la loi DADVSI a complètement brouillé les esprits", critique M. Roger, qui constate que les droits d'auteur reculent alors que l'accès à Internet à haut débit explose. Or, selon une étude de l'institut privé IDATE, 85% des téléchargements réalisés en France le sont illégalement.

    dixit AP

    •  
      CommentAuthormbertier
    • CommentTimeJun 12th 2007
     permalink

    Et comment ils savent que la musique que je télécharge elle ne propose pas de droits étendus ? GRRR

    Pour mémoire :

    La loi DADVSI retire à la création tout statut pérenne pour la ravaler au rang de produit de consomation brève, c’est un projet de loi à la gloire de la musique fast food. Aujourd’hui des gens numérisent leurs vieux 33 tours, il y a encore des 45 ou des 78 tours en circulation.. ils seraient illisibles si des “dispositifs techniques” conditionnaient leur accès. Le projet de loi ne fourni aucune obligation aux fournisseurs de DRM d’assurer sous contrôle légal que les dispositifs de décodage seront disponibles dans le futur sur toutes les plate-formes et tous les supports présent ou à venir. Acheter une musique avec DRM c’est donc par définition acheter une musique jetable.

    La limitation du nombre de copies est un contresens dans un univers numérique ou la migration régulière des données en fonction du vieillisement ou de l’obsolescence des supports est un concept de base. Les choses que je stockais hier sur des CD, je les migre aujourd’hui sur des DVD et demain sur des BlueRay (ou autre) et après demain etc…. Cela ne veut pas dire qu’il faut encourager la copie frauduleuse, mais qu’il faut chercher d’autres modèles économiques.. et incidement que ce n’est pas le rôle de la loi

    tiré de http://audioblog.fr/archives/2005/12/09/dadvsi-drm-loi/

    sans compter que c'est inapplicable : http://en.wikipedia.org/wiki/BitTorrent_protocol_encryption

    enfin :

    Or, selon une étude de l'institut privé IDATE, 85% des téléchargements réalisés en France le sont illégalement.

    j'adore les phrases comme ça. Un gros pourcentage qui fait peur mais que ne veut absolument rien dire. AAAAAAARGGGH.

    •  
      CommentAuthorEat Rabbit
    • CommentTimeJun 12th 2007
     permalink

    Je savais que tu allais souligner les bon points Bertier merci :)

    •  
      CommentAuthordach.tunner
    • CommentTimeJun 12th 2007 edited
     permalink

    Les boules...

    petit article complémentaire paru il y a quelques temps déjà afin de mieux suivre cette grande farce numérique