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    •  
      CommentAuthormbertier
    • CommentTimeSep 22nd 2023
     permalink

    Le Non_Jazz :: LE retour!

    CONTUMACE
    De la guitare bien Synthi ?
    Lionel " que-l'on-ne présente-plus " Fernandez
    ( SISTER IODINE, ANTILLES, MINITEL, HAINE, IBIZA DEATH, ... )
    instille - en mini-chapitres bien condensés - la bande-son marécageuse et lancinante d'un long cauchemar éveillé.
    C'est du cinéma ( d'horreur ) pour l'oreille, charriant en intraveineuses bien chargées leur
    potion-mystère.
    " ( ...) la tonalité est (... ) radicale et bruitiste. (... ) avec la volonté d’en explorer ici le versant post-industriel et minimal/électronique.
    Travail autour du signal dont il s’agit de contourner le routage traditionnel, ce disque frappe par la cohérence de son propos et son caractère sans concession. Le caractère contraint du dispositif, son réductionnisme, constituent la principale caractéristique opératoire du disque : minimal au sens d’une économie de moyen qui s’impose comme levier créatif, c’est du côté de la double filiation Throbbing Gristle/Esplendor Geometrico qu’il faut ici se tourner. Mais ceci avec une ambition esthétique bien éloignée de la citation trop appuyée, ou du revival rétro-futuriste un peu trop rencontré ces derniers temps.
    ( Section 26 )

    " CONTUMACE / LIONEL FERNANDEZ se lance dans une corrida statique avec lui-même, faite de miniatures synthétiques, de lacérations fréquentielles, de concaténations austères & de mouvements pétrifiés, le tout avec 666 paires de lunettes de soleil au pays de la nuit éternelle et un résultat_musique de pure distanciation sociale, tel un shoot sonique superbement angoissant, formidable relent fantomatique_bruitiste Throbbing Gristelien._yes! "( Cave 12 )
    ” On laisse derrière soi l’écoute de cette musique, la quittant avec un sentiment de malaise, un peu honteux
    du plaisir pris dans ce masochisme sonique. (… )
    Lionel Fernandez reprend les stratégies soniques de la musique industrielle portées sur de courtes unités de temps, fracturant notre écoute, chaque titre semblant une étape nous faisant franchir les cercles de l’enfer contemporain. Step by step passant d’un morceau inquiétant à un autre tout aussi oppressant, délétère.
    Aucune envolée fracassante avec sa Fender, de claquage de cordes métalliques, de corps cogné rudement pour en extirper ces bruits sourds oppressants qui rappelleraient la dépense festive de Sister Iodine, la promesse d’une danse en apnée. Il ne s’embarrasse pas de patterns rythmiques qui fixeraient notre écoute dans une métronomie rassurante, jouissive, mais efface nos repères, nous perd dans l’angoissante solitude des machines. On songe aux mantras lancinants des tondeuses à gazon (… ), aux sifflements des frigidaires, aux crépitements des néons, tous ces soliloques solitaires des objets industriels qui font la musique de notre modernité dans notre absence.
    Guitares et synthétiseur EMS sont joués ici avec une rage rentrée, la tension palpable pour autant. La musique de Lionel Fernandez s’écoule comme un poison dans nos veines, saturant notre écoute de laideurs électriques, de lumières blanches troublantes, corps perdus dans les lignes de fuite des circuits électriques.
    Musique de frottements, d’usures, qui nous laisse épuisé, vaguement nauséeux comme après une gueule de bois, alors pourquoi y replonger ? Parce qu’elle nous parle de notre présence aux mondes, de cette oppression bruitiste qui nous entoure et reconfigure notre rapport à l’autre, parce qu’elle dit notre angoisse d’être séparé, seul dans la symphonie électrique des objets célibataires.“
    ( Revue & Corrigée / Michel Henritzi )

    CIGUË
    Une autre manière d'aborder l'instrument et de d'infuser petit à petit sa concoction vénéneuse : Catherine Guesde fait ( aussi ) de la guitare électrique - augmentée par tout un attirail électronique, distillant ainsi du drone ( " approximatif " dit-elle ), allant même jusqu'à flirter avec des ébauches des mélodies fantomatiques ( quoi ? ! ) et tissant des textures capiteuses d'un certain " indus rural " ( paraîtrait-il ) avec.
    Elle a publié plusieurs albums en cassette dont une en duo avec l'Australien Kole Galbraith.

    Une certaine idée d'un cadeau empois...

    via https://www.facebook.com/events/696971665740688